▪ change like healing takes time.

@crédits.

(sera, grice)
And there will come a time, you’ll see, with no more tears.
And love will not break your heart, but dismiss your fears.

★★★

nom complet ›Un nom que l'on transmet à son prochain, un patronyme qui se fond dans la masse mais auquel on demeure néanmoins fier de porter. Du moins c'est toujours ainsi que la jeune femme l'a perçu et jusque là ce n'est pas prêt de changer. Sera Lauren Grice, telle est l'appellation qui figure sur son acte de naissance comme sur sa carte d'identité, ni plus ni moins. âge, date et lieu de naissance › Il y a tout juste quelques semaines la jeune femme fêtait ses vingt-cinq années, soit le trente-et-un octobre au sein même de la ville de Glenoak. Un quart de siècle et une vision de l'existence qui n'a pas réellement changé selon elle. origines et nationalité › Un arbre de famille où la généalogie serait fortement intéressante, cependant aussi loin qu'elle s'en souvienne les générations précédentes ont toutes vécues aux Etats. Citoyenne comme racines américaines dans les veines, la conquête de l'ouest est une vérité. job, études et statut financier › Un diplôme de littérature étrangères en poche, elle parvient avec chance et détermination à trouver une place dans une maison d'édition. Bien évidement les débuts ont été quelque peu compliqué mais aujourd'hui c'est un début de carrière en tant qu'éditrice qui commence. Elle grimpe un échelon dans sa vie professionnelle certes, de quoi améliorer les fins de mois parfois difficile. statut civil › Si un jour on lui avait dit qu'elle se retrouverait dans une telle situation, sa réponse aurait tout simplement négative. Et pourtant, le hasard est parfois un sacré farceur qui sait faire son œuvre. Officiellement fiancée, la réalité en elle-même est bien compliqué, peut être un peu trop. statut familial › Issue d'une fratrie de trois enfanst dont elle est la petite dernière, Sera tient énormément à sa famille. Cette dernière est l'un des piliers en lequel elle croit énormément et l'exemple de ses parents lui donne un élan d'espoir pour l'avenir. Une vision qui se borne qu'aux apparences car elle est bien loin de s'imaginer la réelle vérité. religion › Elle aurait tout simplement tendance à vous dire qu'à l'image de Saint- Thomas elle ne croit que ce qu'elle voit. Son intuition sa seule source de fiabilité intérieure. Une croyance personnelle tout simplement bien loin des religions nommées. traits de caractère › Energique, franche, râleuse, intellectuelle, passionnée, hésitante, créative, posée, calme, directe, ponctuelle, tolérante, garçon manqué, réservée, contradictoire, communicative (...) groupe › Say a little prayer. avatar › Chloe Bennet.

Spoiler:

Le bruit léger de la radio vient couvrir le léger silence appréciable de la pièce. Les paroles d'une chanson qui  remplit les têtes sans jamais pourvoir s'en aller. Elle parcourt ton esprit, tellement que tu viens à en murmurer les paroles. Les coudes appuyés sur le comptoir de la cuisine, tu passes en revue les derniers courriers rapportés de la boite aux lettres la veille. Tu n'avais guère eu le temps d'y prêter attention entre tes heures au boulot et la soirée d'hier soir. Une sortie entre amis plus réussi personnellement car elle t'avait permis d'oublier l'espace d'un temps la réalité qui aujourd'hui reprenait clairement ses droits. Tu aurais bien aimé la prolongée mais cela ne pouvait durer qu'un temps, rien de bien véritablement responsable. Les cheveux rassemblés en un chignon flou, vêtue d'un t-shirt de la période de l'université et d'un bas de pyjama   d'hiver au couleur de winnie l'ourson, tu te concentre sur la lettre que t'intéresse : le résultat de tes dernières analyses médicales. La porte de la seconde chambre s'ouvre pour laisser apparaître Jace seulement habillé de son caleçon. Tu aurais pu t'en offusquer mais ce sont des habitudes avec lesquelles tu étais habituée depuis longtemps. Il vient te serrer dans ses bras avant de s'asseoir de l'autre coté du comptoir de la cuisine. « Encore des factures je pari … Dès le matin ? Tu vas me miner le peu de moral qui me reste Sera ... ». Dit-il d'un air moqueur. Il baille à s'en décrocher la mâchoire tout en passant une main dans sa tignasse en bataille. Entre vous deux, tu étais sans doute celle qui le remettait clairement dans le droit chemin quand bien même il se montrait intransigeant dans la direction de son commerce. Son bar, son poussin comme il pouvait le nommer pour rire. « Tu connais le proverbe, ne jamais remettre à demain ce que l'on peut … ». Tu ne pris pas le temps de finir ta phrase car tout en lui parlant tu venais de jeter un coup d'oeil à la lettre de tes analyses. Ces dernières te laissent sans voix et même sur les fesses pour être polie. Tu relis plusieurs fois et en silence ce qui est écrit pour être certaine de ne pas faire une erreur.  Tu peux sentir le regard soucieux de ton camarade d'enfance, tu imagines parfaitement l'expression de son visage comme celle que pourrait faire le principal concerné. Tu n'entends plus réellement les paroles de Jace si ce n'est qu'il te suit en direction de le corridor de l'entrée. Tu fouilles ton sac à la recherche de la plaquette de tes pilules. Une fois entre tes mains, tu calcules le nombre manquant déjà pris tout en rapport avec les jours passés. Une seule fois, tu avais oubliée une seule et unique fois. Te voilà dans de beaux draps et encore l'expression est bien mince.  Tu soupires en rangeant la lettre dans la poche de ton pantalon de ton pyjama, le timbre de voix de Jace te ramenant soudainement à la réalité. « Sera ici la terre ! Tu m'écoutes ? Bon, tu vas m'expliquer ce qu'il y a ? ». Son interrogation démontrait clairement son inquiétude mais également son intérêt. Un léger silence s'installe, un moment durant lequel tu repars dans tes pensées. Tu secoues la tête affichant un sourire contraint mais que tu espères convainquant sur tes lèvres.  « Rien de bien important, laisse couler … ». Le jeune homme hoche lentement la tête tout en observant d'une œillade curieuse mais entendu, en d'autres termes il reviendrait à la charge plus tard. Néanmoins, pour qu'il laisse tomber aussi vite c'est que quelque chose le tracassait. Et tu ne savais pas encore à quel point. « Il faut que je te parle d'un truc, et certain que tu ne vas pas apprécier ... ». Commence-t-il prudent quand bien même tu peux entendre retentir un éclat ironique dans sa manière de te le dire. Tu fronces les sourcils comme à chaque fois que tu es curieuse et peu sur de la suite des événements. « C'est au sujet de mes parents …. ». La famille de Jace, tout un roman mais surtout une histoire. Famille basée sur les convenances et les apparences, sur les principes les plus primaires et la cupidité de l'argent. Les rumeurs sont le centre de leur reflet tel un miroir, une mentalité que leur unique fils était bien loin de suivre. La sonnette de l'interphone retentit de manière stridente dans l'appartement que vous partagiez tous les deux. Vous n'attendiez pas de la visite en ce dimanche pourtant. « Tu attends de la visite ou quoi ? ». Lui demandes-tu tout en le considérant avec attention. Il se contente de plisser ses lèvres en une ligne mince avant de remplir sa tasse de café noir encore fumant. L'interphone se fait de nouveau entendre mais tu continues de la toiser avec suspicion. « Tu vas me dire ce qui cloche à la fin ?! ». Il te regarde une énième fois avant de sourire tout en allant appuyer sur le boîtier extérieur pour ouvrir.  «  Ne m'en veux pas, d'accord ? ». « Jace. ». Déclares-tu un brin trop calmement ce qui traduit ton impatience. « J'ai dit à mes parents qu'on était fiancés, j'ai besoin de leur faire croire à cette histoire donc s'il te plait fait moi confiance, joue le jeu et tout ira bien je te le promet ! ». De but en blanc, le tout avec une assurance positive et sans aucune gêne de plus. C'était quoi ce délire ? Les yeux écarquillés, tu peines à trouver les mots pour répondre si ce n'est que tes prunelles lancent des étincelles, des mauvaises ondes. Le courrier annonciateur de ta grossesse surprise, et maintenant ça ? Tu n'étais pas au bout de tes peines ma grande.